Les lauréats du 38ème festival international de la bande dessinée d'Angoulême sont :
Fauve d'or, prix du meilleur album : "Cinq mille kilomètres par seconde" de Manuele Fior (Editions Atrabile).
"L'histoire d'amour entre Piero et Lucia se présente comme le portrait à l'aquarelle de la génération des trentenaires actuels. L'amour, idéalisé par l'éloignement, trompé par l'illusion de moyens de communication de plus en plus rapides, se transforme, s'épuise, et révèle alors la cruauté de son visage."
Fauve Fnac SNCF, prix du public : "Le bleu est une couleur chaude" de Julie Maroh (Editions Glénat).
"La vie de Clémentine bascule le jour où elle rencontre Emma, une jeune fille aux chevaux bleus, qui lui fait découvrir toutes les facettes du désir et lui permettra d'affronter le regard des autres. Une voix originale sur le thème de la différence et un incontestable accent de sincérité, au service d'un récit tendre et sensible.
Fauve d'Angoulême, prix du jury : "Asterios Polyp" de David Mazzucchelli (Editions Casterman).
"Le parcours d'un intellectuel en crise morale et personnelle dans l'Amérique d'aujourd'hui. Truffé de références esthétiques, historiques, philosophiques, David Mazzucchelli livre un roman graphique d'une foisonnante richesse formelle et narrative, célébré comme un chef-d'œuvre par des médias américains unanimes."
Fauve d'Angoulême, prix de la série : "Il était une fois en France T4 - Aux armes, citoyens !" de Sylvain Vallée et Fabien Nury (Editions Glénat).
" Juillet 1944. Joseph Joanovici voit la ligne d'arrivée. Après les nazis, bientôt hors course, un autre camp est entré dans la partie, pas moins dangereux pour lui : la Résistance. Sans juger, sans condamner, les deux auteurs racontent l'extraordinaire destin d'un homme capable du pire et du meilleur."
Fauve d'Angoulême, prix révélation : "La parenthèse" d'Elodie Durand (Editions Delcourt) et "Trop n'est pas assez" d'Ulli Lust (Editions Çà et là).
"Une jeune fille d'une vingtaine d'années vit un drame qui semble être sans retour. Ce récit parle de la maladie, de la perte de soi, de la mémoire, d'une convalescence inattendue, et de comment, un jour, on réapprend son alphabet, à compter, à retrouver ses souvenirs." ("La parenthèse")
" Durant l'été 1984, deux jeunes punks autrichiennes de dix-sept ans, Ulli et Edi décident sur un coup de tête de partir en Italie, sans papiers d'identité, avec pour seul bagage leurs sacs de couchage et les vêtements qu'elles ont sur le dos. Le récit tragi-comique de leur voyage forme un étonnant trip initiatique." ("Trop n'est pas assez")
Fauve d'Angoulême, prix regards sur le monde : "Gaza 1956, en marge de l'histoire" de Joe Sacco (Editions Futuropolis).
"C'est lors d'un reportage que Joe Sacco se remémore une brève citation évoquant un massacre de près de 275 civils, perpétré par l'armée israélienne. Le dessinateur reporter s'est rendu à trois reprises sur le terrain, afin d'établir la véracité de cette tragédie."
Fauve d'Angoulême, prix de l'audace : "Les noceurs" de Brecht Evens (Editions Actes Sud BD).
"La vie est une fête où les gens sont bienvenus ou pas bienvenus comme le disait une fois un homme dans un beau costume taché de bière avec l'accent flamand. Exposé à Angoulême en 2009, Brecht Evens est l'une des révélations de la scène belge contemporaine."
Fauve d'Angoulême, prix intergénérations : "Pluto" de Naoki Urasawa et Osamu Tezuka (Editions Kana).
"Qui assassine un à un les plus puissants robots de la planète, et pourquoi ? Aussi inspiré qu'il l'était dans Monster, Naoki Urasawa revisite de façon très personnelle le mythe d'Astroboy, l'une des plus célèbres créations d'Osamu Tezuka. A la fois hommage et thriller, une création majeure du manga d'aujourd'hui."
Fauve d'Angoulême, prix jeunesse : "Les Chronokids T.3" de Zep, Stan et Vince (Editions Glénat).
"Dans une brocante, Adèle et Marvin dégottent un portable qui, à défaut de jouer son rôle, permet de voyager dans le temps ! Dès lors, toutes les situations sont un prétexte à des aventures qui revisitent les époques. Ludique, pédagogique et visuellement sympathique, cette série est une vraie réussite."
Fauve d'Angoulême, prix du patrimoine : "Bab El Mandeb" d'Attilio Micheluzzi (Editions Mosquito).
"Sur fond de tensions géopolitiques autour du canal de Suez, la valse des destins de quatre personnages en 1935, conduits à assurer une livraison d'armes en Abyssinie. Le choc de l'amour, de l'argent, de l'idéal politique et de la grande aventure, et le sens de la mise en scène de l'italien Attilio Miccheluzzi (1930 – 1990)."
Fauve d'Angoulême, prix de la BD alternative : "L'arbitraire volume 9" (Périodique, Lyon).
"On entend par bande dessinée alternative, l'édition aussi bien de petits magazines, plus communément appelés fanzines, que de revues de bandes dessinées ou de collectifs édités par et pour des fanatiques de bande dessinée".
/image%2F0999802%2F20250618%2Fob_424d91_bandeau2025blog.jpg)
La galerie Arludik (12-14 rue Saint Louis en l'île 75004 Paris – du mardi au samedi de 14h à 19h) va accueillir, du 8 février au 9 mars 2011, Benjamin, le manhuajia prodige ! 
/image%2F0999802%2F20170126%2Fob_8d2183_mascotte.jpg)