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Le premier numéro du nouveau mensuel satirique "Le journal Zélium"" sera dans les kiosques le 11 février 2011.

Diffusé à 70 000 exemplaires en France (DOM compris) et en Belgique, comprenant 24 pages au format Canard Enchaîné, ce nouveau titre sera vendu 3 euros.

Au sommaire : "Enquêtes journalistiques, dessins de presse, collages, BD, Billets d'humeur, chroniques et photos" avec les plumes des anciens de Siné-Hebdo, Hara-Kiri, L'Echo des Savanes, Psikopat, Bakchich. Parmi les contributeurs : Didier Porte (humoriste licencié de France Inter quelques jours après Stéphane Guillon), Noël Gaudin (l'entarteur), Jérôme Bonnet (Siné-Hebdo, L'Echo des savanes), Anaëlle Verzeaux (Bakchich), Etienne Liebig…

Dans le communiqué de presse, le journal déclare "Notre volonté première : faire de Zélium un labo expérimental, irrévérencieux et satirique. Un lieu de rencontre entre journalistes, artistes et libres penseurs."

Pour plus d'informations, rendez-vous sur le blog de Zélium.

Les lauréats du 38ème festival international de la bande dessinée d'Angoulême sont :

Fauve d'or, prix du meilleur album : "Cinq mille kilomètres par seconde" de Manuele Fior (Editions Atrabile).

"L'histoire d'amour entre Piero et Lucia se présente comme le portrait à l'aquarelle de la génération des trentenaires actuels. L'amour, idéalisé par l'éloignement, trompé par l'illusion de moyens de communication de plus en plus rapides, se transforme, s'épuise, et révèle alors la cruauté de son visage."

Fauve Fnac SNCF, prix du public : "Le bleu est une couleur chaude" de Julie Maroh (Editions Glénat).

"La vie de Clémentine bascule le jour où elle rencontre Emma, une jeune fille aux chevaux bleus, qui lui fait découvrir toutes les facettes du désir et lui permettra d'affronter le regard des autres. Une voix originale sur le thème de la différence et un incontestable accent de sincérité, au service d'un récit tendre et sensible.

Fauve d'Angoulême, prix du jury : "Asterios Polyp" de David Mazzucchelli (Editions Casterman).

"Le parcours d'un intellectuel en crise morale et personnelle dans l'Amérique d'aujourd'hui. Truffé de références esthétiques, historiques, philosophiques, David Mazzucchelli livre un roman graphique d'une foisonnante richesse formelle et narrative, célébré comme un chef-d'œuvre par des médias américains unanimes."

Fauve d'Angoulême, prix de la série : "Il était une fois en France T4 - Aux armes, citoyens !"  de Sylvain Vallée et Fabien Nury (Editions Glénat).

" Juillet 1944. Joseph Joanovici voit la ligne d'arrivée. Après les nazis, bientôt hors course, un autre camp est entré dans la partie, pas moins dangereux pour lui : la Résistance. Sans juger, sans condamner, les deux auteurs racontent l'extraordinaire destin d'un homme capable du pire et du meilleur."

Fauve d'Angoulême, prix révélation : "La parenthèse" d'Elodie Durand (Editions Delcourt) et "Trop n'est pas assez" d'Ulli Lust (Editions Çà et là).

"Une jeune fille d'une vingtaine d'années vit un drame qui semble être sans retour. Ce récit parle de la maladie, de la perte de soi, de la mémoire, d'une convalescence inattendue, et de comment, un jour, on réapprend son alphabet, à compter, à retrouver ses souvenirs." ("La parenthèse")

" Durant l'été 1984, deux jeunes punks autrichiennes de dix-sept ans, Ulli et Edi décident sur un coup de tête de partir en Italie, sans papiers d'identité, avec pour seul bagage leurs sacs de couchage et les vêtements qu'elles ont sur le dos. Le récit tragi-comique de leur voyage forme un étonnant trip initiatique." ("Trop n'est pas assez")

Fauve d'Angoulême, prix regards sur le monde : "Gaza 1956, en marge de l'histoire" de Joe Sacco (Editions Futuropolis).

"C'est lors d'un reportage que Joe Sacco se remémore une brève citation évoquant un massacre de près de 275 civils, perpétré par l'armée israélienne. Le dessinateur reporter s'est rendu à trois reprises sur le terrain, afin d'établir la véracité de cette tragédie."

Fauve d'Angoulême, prix de l'audace : "Les noceurs" de Brecht Evens (Editions Actes Sud BD).

"La vie est une fête où les gens sont bienvenus ou pas bienvenus  comme le disait une fois un homme dans un beau costume taché de bière avec l'accent flamand. Exposé à Angoulême en 2009, Brecht Evens est l'une des révélations de la scène belge contemporaine."

Fauve d'Angoulême, prix intergénérations : "Pluto" de Naoki Urasawa et Osamu Tezuka (Editions Kana).

"Qui assassine un à un les plus puissants robots de la planète, et pourquoi ? Aussi inspiré qu'il l'était dans Monster, Naoki Urasawa revisite de façon très personnelle le mythe d'Astroboy, l'une des plus célèbres créations d'Osamu Tezuka. A la fois hommage et thriller, une création majeure du manga d'aujourd'hui."

Fauve d'Angoulême, prix jeunesse : "Les Chronokids T.3" de Zep, Stan et Vince (Editions Glénat).

"Dans une brocante, Adèle et Marvin dégottent un portable qui, à défaut de jouer son rôle, permet de voyager dans le temps ! Dès lors, toutes les situations sont un prétexte à des aventures qui revisitent les époques. Ludique, pédagogique et visuellement sympathique, cette série est une vraie réussite."

Fauve d'Angoulême, prix du patrimoine : "Bab El Mandeb" d'Attilio Micheluzzi (Editions Mosquito).

"Sur fond de tensions géopolitiques autour du canal de Suez, la valse des destins de quatre personnages en 1935, conduits à assurer une livraison d'armes en Abyssinie. Le choc de l'amour, de l'argent, de l'idéal politique et de la grande aventure, et le sens de la mise en scène de l'italien Attilio Miccheluzzi (1930 – 1990)."

Fauve d'Angoulême, prix de la BD alternative : "L'arbitraire volume 9" (Périodique, Lyon).

"On entend par bande dessinée alternative, l'édition aussi bien de petits magazines, plus communément appelés fanzines, que de revues de bandes dessinées ou de collectifs édités par et pour des fanatiques de bande dessinée".

Du 16 décembre 2010 au 3 janvier 2011, bdgest.com, un des leaders des sites francophones consacrés à la bande dessinée, a organisé pour la 8e année consécutive ses traditionnels BDGest'Art. Près de 2300 lecteurs du site (65 600 inscrits début janvier 2011) ont voté pour leurs albums préférés dans 7 catégories : album, scénario, dessin, couleurs, premier album, album jeunesse et couverture.

Un jury composé de 12 membres inscrits sur le site (des administrateurs du site, des chroniqueurs réguliers, un libraire, des amateurs éclairés...), avait établi une présélection de 10 titres publiés en 2010, pour chaque catégorie. Un album ne pouvait cumuler des citations dans les catégories suivantes : album, scénario et dessin et dans la catégorie 1er album, il devait s'agir de la première œuvre publiée pour l'un des auteurs.

Les lauréats 2010 sont :

- Catégorie album : Quai d'Orsay, chroniques diplomatiques d'Abel Lanzac et Christophe Blain (Dargaud).

"Quai d'Orsay est un passage particulièrement dynamique et souriant dans les coulisses de la diplomatie en compagnie d’un jeune thésard chargé de participer à la rédaction des discours du maître des lieux. Là, sous la plume d’Abel Lanzac et de Christophe Blain, Alexandre Taillard de Worms, copie quasi-conforme de Dominique de Villepin, y déploie une énergie ébouriffante en usant d’un « langage » qui ne se limite pas au verbe, mais qui dépasse fréquemment les limites du lyrisme pour verser, avec force de gesticulations, dans l’emphase pratiquée comme une discipline physique."

- Catégorie scénario : Le casse T.3, Soul man, Pittsburgh Etat de Pennsylvanie 1964…de David Chauvel et Denys (Delcourt).

" Un bon vieux polar, bien ancré dans son époque, les 60’s, avec sa pègre, ses caïds, son magot, ses entourloupes... bref, tout ce qu’on aime. Avec son jeu de masques et ses duperies en cascade, David Chauvel a composé un récit où ceux qui croyaient les plus malins en sont pour leurs frais et qui n’arrête pas de rebondir jusqu’à sa conclusion. Le tout sans excès de gros calibres. Jubilatoire."

- Catégorie Dessin : Mattéo T.2  Deuxième époque (1917-1918) de Jean-Pierre Gibrat (Futuropolis).

" Sous le pinceau de Jean-Pierre Gibrat, les volumes laissent songeurs, les angles de vue étonnent, les lieux prennent vie : un fort bel écrin rehaussé d’aquarelle pour Mattéo et Léa, qui évoluent dans Petrograd secouée par la révolution. Et puis, les héroïnes de Gibrat..."

- Catégorie couleurs : Blacksad T4, L'enfer, le silence de Juan Canales et Juanjo Guarnido (Dargaud).

"Blacksad compte indiscutablement parmi les séries culte et nombreux sont ceux qui jettent un regard enamouré sur chacun de ses épisodes. Lauréate dans la catégorie dessin en 2003, elle pointe cette fois ses moustaches en couleurs. Une scène tonique de carnaval et un instant délicieux sous les feuillages justifiaient à eux seuls une citation. Dans un même élan, plus d’un votant sur trois a choisi de porter au pinacle le félin détective dans la catégorie où il apparaissait."

- Catégorie premier album : Le bleu est une couleur chaude de Julie Maroh (Glénat).

" Une jolie histoire qui puise dans le vécu de l’auteure, Julie Maroh, et démontre sa faculté à communiquer, avec sensibilité, la fragilité, l'intensité des premiers émois, la portée des non-dits, des regards et des gestes, les étapes par lesquelles les héroïnes passent, les sentiments éprouvés, les doutes, les incompréhensions, les révoltes. Une première œuvre marquante."

- Catégorie album jeunesse : L'épée d'Ardennois T1, Garen d'Etienne Willem (Paquet).

"Un album qui offre un spectacle familial, alliant bravoure et humour, mettant en scène des personnages animaliers. Suffisamment riches en expressions, incontestablement dynamiques, ils ne doivent rien à personne, quand bien même ils font vibrer la corde du souvenir, en s'inscrivant dans les profils traditionnels de productions Disney découvertes, en leur temps, par des parents aujourd’hui satisfaits de partager ce type d'aventures et de graphisme avec leurs enfants."

- Catégorie couverture : Long John Silver T3, Le labyrinthe d'émeraude de Xavier Dorison et Mathieu Laufray (Dargaud).

" Le labyrinthe d'émeraude dispose d'atouts majeurs en termes d'évocation : frisson de l'inconnu, pénombre refuge de tous les dangers, silence à peine troublé par le clapotis des rames ou quelques bruissements échappés d'une épaisse végétation, éclairage somptueux qui joue avec la brume permanente."

Enfin le prix du jury 2010 a été attribué à La brigade chimérique de Fabrice Colin, Serge Lehman et Stéphane Gess (L'Atalante). Le jury  a souhaité distinguer une création qui relève à la fois de la série et, d’une certaine manière, de l’initiative. En 14 mois, sous l’égide d’un « petit » éditeur qui aligne les choix remarquables qui construisent son identité, Fabrice Colin, Serge Lehman et Stéphane Gess ont proposé un récit complet, composé un univers peuplé de super-héros évoluant sur le continent européen au cours d’une période trouble. La conclusion de l’article publié à l’occasion de la sortie du 6e et dernier tome traduit l’enthousiasme procuré par la découverte de cette série qui a su jouer des codes classiques pour imposer les siens : "Brillant du début à la fin, audacieux dans sa thématique et sa construction, exigeant mais respectueux envers le lecteur, La brigade chimérique est peut-être l’une des meilleures surprises de ces dernières années. À découvrir de toute urgence, si ce n’est déjà fait."

Pour plus d'informations (les nominés, le détail des votes…), rendez-vous sur  le site de BDGest.

Le numéro 29 de Zoo, le premier magazine culturel gratuit sur la bande dessinée et les arts visuels, est disponible depuis le 10 janvier.

Un numéro de 84 pages, diffusé à présent à 120 000 exemplaires (+ 20%), avec une couverture et une interview de Boulet.

En ce début d'année, le magazine consacre un dossier  au festival international de la bande dessinée d'Angoulême avec : des articles sur : le président Baru, les 60 ans de Snoopy et Charlie Brown, le monde de Troy, l'exposition "Manga underground : point de vue de femme", la mangaka Riyoko Ikeda auteure de la "La rose de Versailles" et un panorama de la sélection officielle.

Zoo innove en incluant des prépublications dans son magazine. Pour le retour de la série Lloyd Singer de Luc Brunschwig dans la collection Grand Angle chez Bamboo, Zoo présente les premières planches du tome 4.

Au sommaire aussi : Les années Métal Hurlant de Moebius, l'intégrale de Green Manor, la reprise d'Orion, le héros de Jacques Martin, par Marc Jailloux, Comédie sentimentale pornographique de Jimmy Beaulieu, Elmer de Gerry Alanguilan, le label Bao chez Paquet…et puis des infos sur les mangas, les comics, les BD jeunesse, le cinéma, les jeux vidéo, les festivals, les concours…

Pour consulter le magazine en ligne ou le télécharger en version PDF, rendez-vous sur le site de Zoo.

Le jury du prix œcuménique de la bande dessinée, composé de 14 membres (protestants, catholiques et agnostiques), spécialistes et passionnés de la BD, enseignants, dessinateurs, bibliothécaires, historiens et critiques de BD, a attribué son prix 2011 à l'album "Quitter Saigon" de Clément Baloup (éditions La Boîte à Bulles). Le prix sera remis ce jeudi 27 janvier 2011 à 15h à l'église Saint-Martial.

Le jury récompense un album (et son ou ses auteurs), pour ses valeurs artistiques et humaines.

Une mention spéciale a été attribuée à l'album "Les chemins de traverse" de Maximilien Le Roy et Soulman (éditions La Boîte à Bulles).

Les autres albums nominés sont : "Le cahier à fleur" de Nicaise et Galandon (Bamboo), "Faire le mur" de Maximilien Le Roy (Casterman) et "Le vol de la cigogne" de Modrimane (Sarbacane). Le jury a également apprécié "Essex County" de Jeff Lemire chez Futuropolis.

Le mot de l'éditeur concernant "Quitter Saigon" : " Dans son premier album, Un Automne à Hanoï (en 2004), Clément Baloup racontait quelques moments privilégiés d’un séjour au pays de ses ancêtres à l’occasion d’un stage en école d’art. Avec Quitter Saigon, il donne cette fois la parole à ses proches (dont son propre père), vietnamiens condamnés à l’exil par les mouvements de l’Histoire, les occupations tour à tour japonaise, française et américaine et la victoire des troupes du Nord.

Des témoignages émouvants portés par des dessins et une palette de couleurs d’une extrême sensibilité. L’occasion de mieux appréhender les sources et raisons de l’exil de ces milliers de vietnamiens réfugiés en France dans les années 1970 et 1980.

Un album poignant et d’une extrême sensibilité."

Le mot de l'éditeur concernant "Les chemins de traverse" : " Dans Les Chemins de traverse, Maximilien LeRoy et Soulman mettent en image le témoignage de 2 militants. L’un, israélien et déserteur, a perdu un œil en voulant ouvrir ceux de ses concitoyens. Il milite activement au sein de l’association « Les Anarchistes contre le mur ». L’autre, palestinien, est militant de « Cercle des parents », une association ayant pour but de réunir des israéliens et palestiniens touchés par la perte d’un de leurs enfants.

Les deux personnages ont choisi de suivre le sentier du petit nombre, celui qui veut naviguer sur le taayoush. Le taayoush ? « Vivre-ensemble », en arabe. C'est aussi le nom d'un mouvement de désobéissance civile, né en 2000, ayant vocation à créer des connexions judéo-arabes.

Mettant en perspective ces deux trajectoires individuelles, à contre-courant de leur propre camp, les auteurs posent les bases de ce qui serait un projet alternatif dans ce conflit sans fin."

Steampunk Palin  est un comic book de fiction dont le personnage principal est l'ex-gouverneure de l'Alaska et l'ancienne candidate à la vice-présidence des Etats-Unis pour le parti républicain.

Sarah Palin [défenseuse acharnée dans la "vraie vie" de l'industrie pétrolière], en héroïne steampunk, se bat contre les sociétés pétrolières et les industries de l'énergie nucléaire pour que l'humanité utilise la vapeur comme énergie principale.

Victime d'un attentat, elle se réveille six mois plus tard, à moitié cyborg avec une partie de son corps robotisée et fonctionnant à la vapeur. Elle s'allie à Robama pour combattre Al Gore qui a pris la grosse tête avec son prix Nobel et qui aime l'argent et l'influence.

Ce comic décalé et délirant contient une histoire de  15 pages, suivies de 8 pages de pin-up du futur mettant en scène Sarah Palin.

Le site Comics Alliance dit de cet album : "Ce livre sort de toute classification littéraire…il est mauvais…si mauvais qu'il est bon".

Le prix BD 2011 des lecteurs de Libération auquel s'est associé pour la deuxième année consécutive le distributeur Virgin Megastore a été décerné à "La Parenthèse" (éditions Delcourt) d'Elodie Durand.

L'album raconte le quotidien d'une jeune fille atteinte d'épilepsie. "C'est l'histoire de la dégringolade d'une jeune fille dans le monde de la maladie, d'un drame dans sa vie qui semble être sans retour, d'une perte de soi. Ce récit est une bataille contre l'adversité. Il évoque le temps, la mémoire, une convalescence extrêmement longue, comment un jour, à 24 ans, on réapprend tout : lire, compter, retrouver ses souvenirs…vivre." (Elodie Durand)

Le jury composé des auteurs Enki Bilal, Killofer, Emile Bravo, Eric Garnier et Maxime Spira (responsables BD chez Virgin Mégastore, Alain Blaise (directeur artistique de Libération), Gérard Lefort (journaliste) et Max Armamet (directeur du développement et des forums de Libération), avait sélectionné 10 titres : "Gaza 1956, en marge de l'histoire" de Joe Sacco (Futuropolis)(Prix France Info 2011), "La Parenthèse" d'Elodie Durand (Delcourt), "War songs" d'Ivan Brun (Drugstore), "Le Montespan" de Philippe Bertrand et Jean Teulé (Delcourt), "Quai d'Orsay" de Christophe Blain et Abel Lanzac (Dargaud), "La mort de Staline" de Fabien Nury et Thierry Robin (Dargaud), "Journal d'Italie" de David B. (Shampooing), "Omni-visibilis" de Mathieu Bonhomme et Lewis Trondheim (Dupuis), "Asterios Polyp" de David Mazzucchelli (Casterman) (Grand prix de la critique 2011) et "Lo" de Lucie Durbiano (Gallimard).

Ces 10 BD ont été soumises aux votes des lecteurs de Libération et des clients de Virgin Megastore entre le 10 décembre 2010 et le 15 janvier 2011 minuit.

Le prix BD 2011 Libération / Virgin Megastore est doté d'un chèque de 2000 € offert par Virgin Megastore et d'une mise en avant de l'album lauréat dans le quotidien Libération.

Le 17ème Prix France Info de la bande dessinée d'actualité et de reportage récompense "Gaza 1956, en marge de l'Histoire" de Joe Sacco (éditions Futuropolis).

Le jury du Prix France Info 2011 a salué "une bande dessinée ambitieuse, digne du grand reportage, d'une lecture exigeante et enrichissante".

Joe Sacco est un des maîtres incontestés de la BD reportage avec un vrai travail de journaliste de terrain. Avec "Gaza 1956", il a mené un véritable reportage autour d'un massacre de près de 275 civils, perpétré par l'armée israélienne à Khan Younis et d'une dizaine d'autres à Rafah, ville voisine, en 1956. Il a effectué une recherche historique en se rendant à plusieurs reprises sur place et en parlant aux survivants. Un témoignage exceptionnel et un album d'une grande humanité, qui ne peut laisser indifférent.

"Gaza 1956, en marge de l'Histoire" figure aussi dans la sélection officielle du festival d'Angoulême 2011.

La Revue du vin de France (RVF) rend hommage chaque année à des personnalités "qui font briller le vin français dans le monde", en leur remettant les grands prix de la RVF.

Le palmarès 2011, établi par l'ensemble des collaborateurs de la RVF, récompense onze personnalités dans différentes catégories ("homme de l'année", "vigneron", "caviste", "négociant", "cave coopérative", "hypermarché", "meilleur accueil dans le vignoble", "carte de vins", "découverte", "coup de cœur du jury" et "innovation").

Après Tadashi Agi et Shu Okimoto (auteurs du manga "Les gouttes de Dieu" aux éditions Glénat), lauréats 2010 dans la catégorie "homme de l'année", Benoist Simmat et Philippe Bercovici sont lauréats 2011  dans la catégorie "coup de cœur du jury" pour leur livre "Robert Parker, les sept péchés capiteux" (éditions 12bis).

Le mot du jury : "Robert Parker, le célèbre critique américain, en personnage de BD : même le principal intéressé considère cela comme un honneur ! Pourtant, notre collaborateur Benoist Simmat (scénario) et Philippe Bercovici (dessin) ne lui ont pas fait de cadeaux dans leur album."

"L'idée est venue de Laurent Muller, cofondateur de la maison 12bis, notre éditeur. Il trouvait que le vin méritait d'entrer dans le neuvième art" raconte Benoist Simmat.

Depuis sa sortie le 7 octobre 2010, "Robert Parker, les sept péchés capiteux" a déjà été réimprimé.

Le Prix Artémisia 2011 (prix qui récompense depuis 4 ans un album de bande dessinée intégralement réalisé par une ou plusieurs femmes, et qui tend à récompenser des auteures en début de carrière) a été attribué à l'auteure autrichienne Ulli Lust pour son récit autobiographique "Trop n'est pas assez" publié aux éditions Çà et là en novembre dernier.

L'album raconte l'histoire de deux jeunes punkettes autrichiennes mineures qui, à l'été 1984, décident de partir pour l'Italie, sans papiers ni argent, avec pour seul bagage leur sac de couchage. Leur voyage durera deux mois de  Vienne à Palerme en passant par Vérone, Rome, Naples…avec de bonnes rencontres mais aussi de nombreuses galères avec notamment la drogue, la prédation sexuelle, les macs italiens, les mafiosi siciliens…

"Trop n'est pas assez" a séduit le jury du prix Artémisia qui explique l'avoir choisi "pour ses qualités narratives exceptionnelles, son dessin vigoureux en adéquation avec un propos direct et réaliste".

Ulli Lust succède au palmarès à Laureline Mattiussi, prix 2010 pour "L'île au poulailler" (Glénat), Tanxxx et Lisa Mandel, prix 2009 pour "Esthétique et filatures" (KSTR) et Johanna Schipper, prix 2008 pour "Nos âmes sauvages" (Futuropolis).

L'album d'Ulli Lust est aussi présent dans la sélection officielle du prochain festival d'Angoulême.